Lythia-Kye

Dreams World

Mercredi 11 janvier 2012 à 7:49

  Encore une fois, on danse
  comme on peut,
  on danse comme on veut...
Et la musique s'arrête, plus ou moins violemment. Les lumières s'éteignent peu à peu et tu te retrouves seul(e),  encore une fois, devant ta vie, plutôt misérable. Tu espères, ouais tu oses espérer que ça ne recommencera pas comme avant, que ça ira, même si la musique n'est plus là.
 " Oh... you say you love me "
Au début, ça va, tu te dis "J'avais peut-être pas tord d'oser.", alors tu continue... Quelques bas viennent t'embêter accompagné de tes peurs, mais tu remontes toujours même si certaines angoisses reste plus ou moins. Tu continue encore, t'y crois, encore une fois, quand tout à coup tout valse! 
Tu n'y comprends plus rien, désemparé(e), tu tentes de te rassurer, de continuer. Mais tu es seul(e), encore une fois, tu recommences alors à te détester, tout est de ta faute, tu le crois de nouveau. Dernière tentative, même si elle ne marche pas, elle t'empêchera de saigner, par épuisement...

 Mélodie, euphorie ~ Bonheur pour quelques heures ~ 
 Tristesse, faiblesse   - Valse éternelle ? -

" Dis, pourquoi tu fais ça? 
- A vrai dire, je sais pas, encore une fois. "

 

Samedi 26 novembre 2011 à 22:51

Il pleut à torrent, même si j’aime la pluie, j’aimerais quand même éviter d’être malade. Je m’empresse donc de rentrer chez moi. Je suis trempé, seul mon visage est sec. Je retire ma capuche – Pff – Je lève ma tête pour tenter de faire craquer ma nuque. Quand je sens quelque chose d’humide au dessus de ma lèvre… une goutte ? Mes cheveux sont pourtant secs… La goutte coula alors sur mes lèvres, elle était salée. Comme… une larme…

Je vais alors pour me sécher, ou plutôt, changer d’habits et me réchauffer avec un bon café. Direction : ma chambre.
 Je finissais de m’habiller, lorsque j’aperçus quelque chose, non, quelqu’un dans la vitre. L’image se transforma de nouveau en reflet de ma chambre. Décidément, je devais vraiment, mais alors vraiment manquer de sommeil. En même temps ça fait trois nuits quasiment blanches à présent.
Je me dirige vers ma cuisine, j’avais mis le café en route avant de partir. Je sortis rapidement la tasse, et versa le liquide chaud de la machine. Je pris une première gorgée, que je sentis  couler en moi, j’appréciais la traversée du café dans mon corps qui me semblait si froid. J’en profitais pour réchauffer mes mains avec la tasse.
Je contemplais les reflets d’or que produisait le café avec la lumière. Ne pas penser, juste admirer.
«  Qu’est-ce que ?! »
Encore cette personne, ce visage, et ces ailes… d’ange ? Je me retournai brusquement pour tenter de voir directement le séraphin. Rien.  Juste le silence. La cuisine, sans rien d’inhabituel. Ce n’était pas le sommeil.
Quelque chose n’allait pas. Pas de fièvre, pas de produits… Néfastes. Rien que la routine. Tout mon être me disait que ce n’était pas normal, que j’étais en danger, presque. Mais en même temps un ange…
« Bref ! »
Je finis ma tasse, pour enfin aller trouver mes couettes.

Crevé, je m’endormis, tout habillé, en un rien de temps.
Lumière, Ange, Douceur, Calme, Trouble ? Noir ? Appréhension, Vaste. Chuintement ? Jumeau ? Pluie …

Respiration incontrôlée, battements de cœur puissant. J’ouvre les yeux, j’ai cauchemardé... Décidément cette vision m’a perturbé… Je me mets en position assise…

Geste de recul. Choc.
« Aïe… »
Ce n’était pas un rêve.
Il était là au bout du lit… L’ange. Son regard ne se détachait pas de ma personne. On aurait dit une statue gravé dans le marbre. Ses traits étaient fins, et semblaient immuable. Il esquissa un sourire.

-Bonjour.

J’étais stupéfié. Incapable de répondre. Mon cerveau tournait dans le vide.

-Tu es bien malpoli de ne pas saluer tes invités…
-Je ne me souviens pas vous avoir invité.
-Huh. Son sourire s’agrandit un peu plus. En effet mais au moins tu as réagi.
-Qui êtes-vous et surtout que faites-vous chez moi, dis-je avec un ton sec.
-Ne sois pas si méfiant voyons… Je suis un ange comme tu peux le constater, je ne suis ici que pour ton bien. Plus exactement, pour celui de l’équilibre.
-Vous pouvez être moins précis ?
-Je pourrais. Mais bon… Il est question d’une épée créée il y a fort longtemps par la Vie et la Mort elles même.
-Je suis rassuré, je m’attendais à Excalibur…
-L’ironie est un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir à présent.
-L’épée a été conçue il y a des centaines de millions d’années et vous la cherchait maintenant ? Et pourquoi ça ?
-En fait seules la Vie et la Mort savait où elle était. Maintenant nous le savons aussi.
-Et moi, là-dedans ?
-Toi, tu es un humain, d’après ce que j’ai compris tu n’es pas dépourvu de témérité. Tu seras par ailleurs récompensé.
-Bien… et comment ?
-Tu vois, la Vie et la Mort sont des absolus de perfection. Mais ce sont les seules. Or, quelqu’un a fauté, la rumeur s’est alors répandue à une vitesse folle, nous avons demandé confirmation, ça s’est avéré vrai. Cet artefact surpuissant est désormais caché, mais trouvable. Et on doit l’avoir avant nos ennemis. Mais seuls les humains peuvent y accéder plus de quelques heures.
-Donc j’y vais, je ramène cette épée et j’ai ma récompense ? D’ailleurs c’est quoi ?
-Un de tes souhaits se verra exaucé…
-C’est d’accord.

Mercredi 23 novembre 2011 à 18:12


Mains glacées, reflétant mon inhumanité...
J'aimerais bien les réchauffer, mais pour quoi est-ce que je le mériterais?
Je hais ma propre personne à cause de ma propre connerie, que je n'arrive pas à changer...
Désolée d'écrire ça, je voulais juste essayer, de dire... ce que je ressentais? Oui ça, le truc que j'arrive jamais à faire, écrit, dessin, musique... "I'm broken" ? Non je ne vois pas vraiment comment m'exprimer, tant pis, j'ai qu'à juste ne pas le faire, comme avant, au final il suffit de mentir en permanence et ça passe ;)



(Tss et j'ose espérer que quelqu'un regardera cet article sans me pense complétement nulle XD je m'exaspère moi-même tiens)



Samedi 18 juin 2011 à 12:02

 

Les cris des loups retentissent dans la plaine sous un ciel gris. Le vent léger fait frémir délicatement les feuilles des grands arbres entourant la plaine et le feuillage des broussailles. La nature est des plus calme, comme bouche bée. Cette dernière est accompagnée d’une légère brume et d’une douce température. C’est là que la magie opère tranquillement, que se dessinent de fines spirales lumineuses couleur flamme. Là que Benkidarm, un sombre chaman s’entraine, portant une robe d’homme, joliment taillée. De minces graphismes, élégants, sont dessinés sur cette dernière, qui est de la même couleur que les spirales qu'il forme autour de lui. Benkidarm danse doucement, pieds nus sur l’herbe fraiche tout en chantonnant. Il invoque. Soudain, son enchantement fini, trois boules de feu sortirent en flèche. Fonçant droit devant. Au milieu de la plaine, jusqu’à s’éteindre, délaissant tout le long du trajet quelques braises.

 

La nature ne craint rien, tant que ce n'est que de l'entrainement.

 

Le chaman regarda l’étendue du résultat de son invocation, plutôt déçu. Pourtant ce qu’il vient de faire est loin d’être mauvais ! Mais pas pour lui. Il recommença alors, concentré, avec d’autres pas de danse et un léger changement dans l’intonation et le rythme.

 

 

 

«  Allez Estylia ! » Une flèche aux reflets argentés coupa le vent chargeant contre une cible se trouvant à environ cent mètres, elle se planta droite, à 1 cm 1 du mile. La belle elfe aux cheveux argentés se posta devant la flèche qu’elle venait de tirer. Elle la retira puis regarda le trou laissé. « Bof… C’est mieux que la dernière fois, mais bon… » Estylia fit volte face pour revenir, les pieds dans l’herbe, jusqu’à son point de tire.

 

L’elfe est vêtue d’une armure fine bleutée, dont les épaulières partent en pointes. Son armure est faite de mailles au niveau de sa poitrine, mais elle redevient de plaque à la hauteur de son nombril et sur ses flans. La protection continue sur les côtés de ses cuisses pour finir aux genoux. Un legging se coupant à mi mollets couvre ses jambes. Elle porte un haut léger à manches trois quart.

Estylia, alors à son point de tire, ferma les yeux, pris une profonde inspiration et brandit son arc vers la cible.


Voilà pour le début de mon histoire. En espérant que ça vous plaise! Je vous demande de mettre vos critiques, bonnes ou mauvaises, j'ai besoin d'avancer!
Merci.

Mercredi 18 mai 2011 à 14:39

Le coup de feu résonne encore. Je viens de me tirer une balle, le pistolet toujours sur ma tempe, le doigt enfoncé sur la gâchette… Je suis encore en vie, et parfaitement conscient… Mais" What The Fuck !?! " Je n’ai soudainement plus de force pour tenir même la maudite masse de ce flingue. Il tombe alors dans un bruit sourd au sol. Quelques gouttes de sang de ma main… "Mais merde !" C’est pourtant un gun assez fort, j’en suis sûr ! Et même si c’était le cas, je doute fortement que mes jambes me tiendraient encore.

Je m’avance vers le miroir pour d’admirer l’étendue des dégâts. Huh, la magnifique couleur de l’hémoglobine est bien présente au moins. Par contre, ça ne coule plus, c’est quoi ce putain de bordel ?! Je n’aurai saigné que le temps que la balle se lo… Je tourne ma tête pour y regarder de l’autre côté.   Non, le temps qu’elle me transperce en fait. C’est tellement mieux. Je regardai le plâtre, ouais bon… ràf pour le mur…

Pff, j’ai même plus le droit de mettre fin à ma vie merdique. J’dois souffrir encore hien ? Le crâne transpercé en plus now, j’ai l’air encore plus con qu’avant !  J’entendis la voix de la raison de cette balle  «  Je t’aime ». Mon cœur se serra, mes yeux piquaient. PUTAIN DE VOIX VIRTUELLE !!! Mon poing coloré de sang vint s’abattre sur le miroir qui se fendit… Ouais, là j’aurais dû saigner, être coupé, avoir mal ! Des larmes coulent sur mes joues… La douleur physique n’est peut-être plus, mais celle morale, celle de mon âme, celle…que je voulais supprimer, elle est plus que présente. Ce sont les mots les plus agréables qu’elle m’ait dit qui me sont apparus. Ses mots, les plus déchirants… Je mis ma tête prête à exploser, entre mes mains, je m’agenouillai pour fondre en larme. Au moins chialer vraiment. Mes pensées me fusillaient. Je suis seul, ma raison d’être m’a filée entre les doigts… Si belle…

Putain j’ai froid ! De superbes reniflements accompagnent les gouttes salées dégoulinants sur mon visage. Avoir froid sans sentir une douleur quelconque, quelle ironie. Je me blottis alors dans mon lit. J’y ai vécu tant de choses… Mes larmes ne cessaient pas. Mon oreiller allait finir trempé et taché en plus. M’enfin si peu. Je crus entendre sa respiration, calme… Une douce chaleur se faisait autour de moi grâce à mes couvertures. Je tendis l’oreille, je l’entendais toujours… Sa respiration s’accéléra brusquement. Mon cœur était comme écrasé, massacré, encore. « Je… » Oh non pitié ! Ma respiration était rapide et j’étais brûlant. Non, non p… « t’ai… » . Non, je t’en prie !! « t’ai aimé. ». Je ne respirai plus et avais les yeux bien fermés. « Je ne t’aime plus ! » J’ouvris alors les yeux, repris sèchement mon souffle, j’avais mal…
J’entendis
un coup de feu, enfin.


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