Lythia-Kye

Dreams World

Mercredi 18 mai 2011 à 14:39

Le coup de feu résonne encore. Je viens de me tirer une balle, le pistolet toujours sur ma tempe, le doigt enfoncé sur la gâchette… Je suis encore en vie, et parfaitement conscient… Mais" What The Fuck !?! " Je n’ai soudainement plus de force pour tenir même la maudite masse de ce flingue. Il tombe alors dans un bruit sourd au sol. Quelques gouttes de sang de ma main… "Mais merde !" C’est pourtant un gun assez fort, j’en suis sûr ! Et même si c’était le cas, je doute fortement que mes jambes me tiendraient encore.

Je m’avance vers le miroir pour d’admirer l’étendue des dégâts. Huh, la magnifique couleur de l’hémoglobine est bien présente au moins. Par contre, ça ne coule plus, c’est quoi ce putain de bordel ?! Je n’aurai saigné que le temps que la balle se lo… Je tourne ma tête pour y regarder de l’autre côté.   Non, le temps qu’elle me transperce en fait. C’est tellement mieux. Je regardai le plâtre, ouais bon… ràf pour le mur…

Pff, j’ai même plus le droit de mettre fin à ma vie merdique. J’dois souffrir encore hien ? Le crâne transpercé en plus now, j’ai l’air encore plus con qu’avant !  J’entendis la voix de la raison de cette balle  «  Je t’aime ». Mon cœur se serra, mes yeux piquaient. PUTAIN DE VOIX VIRTUELLE !!! Mon poing coloré de sang vint s’abattre sur le miroir qui se fendit… Ouais, là j’aurais dû saigner, être coupé, avoir mal ! Des larmes coulent sur mes joues… La douleur physique n’est peut-être plus, mais celle morale, celle de mon âme, celle…que je voulais supprimer, elle est plus que présente. Ce sont les mots les plus agréables qu’elle m’ait dit qui me sont apparus. Ses mots, les plus déchirants… Je mis ma tête prête à exploser, entre mes mains, je m’agenouillai pour fondre en larme. Au moins chialer vraiment. Mes pensées me fusillaient. Je suis seul, ma raison d’être m’a filée entre les doigts… Si belle…

Putain j’ai froid ! De superbes reniflements accompagnent les gouttes salées dégoulinants sur mon visage. Avoir froid sans sentir une douleur quelconque, quelle ironie. Je me blottis alors dans mon lit. J’y ai vécu tant de choses… Mes larmes ne cessaient pas. Mon oreiller allait finir trempé et taché en plus. M’enfin si peu. Je crus entendre sa respiration, calme… Une douce chaleur se faisait autour de moi grâce à mes couvertures. Je tendis l’oreille, je l’entendais toujours… Sa respiration s’accéléra brusquement. Mon cœur était comme écrasé, massacré, encore. « Je… » Oh non pitié ! Ma respiration était rapide et j’étais brûlant. Non, non p… « t’ai… » . Non, je t’en prie !! « t’ai aimé. ». Je ne respirai plus et avais les yeux bien fermés. « Je ne t’aime plus ! » J’ouvris alors les yeux, repris sèchement mon souffle, j’avais mal…
J’entendis
un coup de feu, enfin.


Mardi 10 mai 2011 à 19:54

- Place tout ton bonheur dans l'instant. André Gide

- Il y a deux façons de vivre sa vie. La première en pensant que rien n'est miracle, la seconde en pensant que tout est miracle. Albert Einstein

- Le bonheur c'est juste être avec quelqu'un et partager 

- La personne la plus heureuse est celle qui fait le bonheur du plus grand nombres d'autres. Diderot

- Il faut aimer les gens non pour soi, mais pour eux.

- Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur. Mais on ne dit jamais assez que ce que nous pouvons faire pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.  

- Le bonheur c'est d'avoir des amis, des vrais, autour de soi et se sentir bien. Odile Dormeuil

- Le bonheur c'est comme une écharpe douce autour d'une famille... C'est cette impression d'être bien ensemble, que l'on peut presque toucher dans l'atmosphère qui nous entoure. 

- Être capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre, voilà le secret du bonheur. Bernanos

- Le bonheur appartient à qui fait des heureux. Jacques Delille

- Le bonheur c'est chercher la paix de coeur et la trouver. 

- Ferme les yeux, et tu verras avec beaucoup plus de clarté. Cesse de tendre l'oreille, et tu entendras la vérité. Parole taoïste

- Au plus profond de l'âme, au-delà de la souffrance et des distractions de la vie, il y a un grand et vaste silence - un océan infini de calme, que rien ne vient perturber ; un excédent de la paix de la nature, qui "dépasse l'entendement". Cette paix que nous cherchions si désespérément... voilà que finalement, nous la trouvons à l'intérieur de nous mêmes. C.M.C, cité par R.M. Bucke

- Apprends à faire silence. Que ton esprit en paix écoute et absorbe. Pythagore

- Le miracle se glisse sans bruit dans l'esprit qui fait halte un moment et se tait. Ruth Fishel "Le temps de la joie"

- Le contentement est la pierre philosophale qui change en or tout ce qu'elle touche. Avec lui, le pauvre est riche, sans lui, le riche est pauvre.Proverbe

- Que les oiseaux de l'angoisse et du chagrin tournent au-dessus de ta tête, tu n'y peux rien changer. Mais tu peux empêcher qu'ils construisent leur nid dans tes cheveux. Proverbe chinois

- La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature. Albert Einstein

Samedi 7 mai 2011 à 17:30

http://lythia-kye.cowblog.fr/images/Mescreations/WavesofGoldbySeffisAnge.jpg

Chuuut.

Non, garde ta couette chaude sur toi, en dessous se trouve tes rêves…
Là, où se cache le bonheur - ?   En effet, elle ne sera jamais complètement dévoilée, cette joie, cette impression de chaleur dans la poitrine, ce bonheur donnant chaud au cœur.
Garde ta couette et rendors toi, s’il y a des cauchemars, je les combattrais pour toi…

Je suis Ton Ange-Gardien.

 

Samedi 7 mai 2011 à 13:21

 

L’œil Maléfique

http://www.youtube.com/watch?v=0O4OpdFOXTI
~ Wahrheit - Yousei Teikoku ~

 


Hinary, jeune fille de 11 ans, se disputait souvent avec ses parents sur le sujet de la Liberté que cette dernière attendait tant… Ce sujet était fâcheux, ils ne voulaient pas en parler.

 

Alors, un jour, Hinary décida de ne plus attendre. Elle fugua, pris, une tente, des habits chauds et propres, nourriture, bref tout ce dont elle avait besoin. La petite fugueuse pris route vers la campagne et marcha, longtemps, encore et encore…

Pendant ce temps, ses parents s’inquiétaient de sa disparition, leur protégée ne leur avait laissé qu’un mot «  En route vers la Liberté ! ». Lorsqu’ils lurent le papier, une atmosphère lourde et un temps interminable se firent. Ceci pensèrent alors, qu’ils auraient dû en parler avec elle.

Hinary commençait à s’essouffler, la nuit tombait, le froid l’accompagnant. Cette dernière pris donc sa tente, et la mit sur pied, arrangea son intérieur et s’engouffra sous sa couette.

 Les cris des rapaces nocturnes, le vent, les feuilles frappant contre le ridicule abri, la peur envahit l’enfant glacée. Si elle prenait sa lampe, la lumière indiquerait sa présence. Si elle écoutait son baladeur pour éclipser tout ces bruits, elle ne pourrait pas percevoir l’approche de quelqu’un, ou de quelque chose. Hinary écarquillait les yeux et retenait son souffle sans même s’en rendre compte…   Finalement, le vent se calma et elle oublia le reste de fatigue. Par chance il ne plut pas, et notre jeune impuissante s’endormie enfin.

A l’aube, elle se réveilla doucement, la température ressentie était relativement bonne. Elle mangea des petits gâteaux et bu de l’eau tranquillement. Puis rangea toutes ses affaires et finalement reprit son chemin.  Hinary ne savait pas où elle allait, elle espérait juste trouver ce qu’elle voulait : la Liberté…

En vagabondant, cette dernière aperçu quelque chose, sur une colline, la brume empêchait de voir ce que c’était. Quelques bises agitaient les feuilles des arbres aux alentours. Notre petite curieuse s’avança alors, tout en surveillant ses pas. Il se dévoila, les ruines d’une église de pierre. Elle continua d’examiner l’endroit, là elle y découvrit des statuettes d’une personne masculine, qui était probablement vénéré. Il avait une coupure à la verticale, au niveau de l’œil gauche, qui n’avait d’ailleurs pas de pupille – Hinary observa qu’aux fenêtres des barreaux rouillés, ou bien manquants. Rien n’était en état, sauf le bénitier, dans le fond duquel était gravé lisiblement : « 1549 au nom de L’Œil Maléfique ». Dans celui-ci, ne se trouvait pas de l’eau bénite, mais du sang…

Du haut de la colline, notre vagabonde pouvait distinguer le village. Pensive à l‘épouvantable  vue de l’hémoglobine, elle décida donc d’un pas assez précipité mais vigilant, d’aller se renseigner sur cet œil.

Les parents d’Hinary, pendant ce temps, prévinrent la police pour la rechercher.

Lorsque cette dernière arriva au village, elle sonna à une porte. Ce fut une vieille dame qui ouvrit. Quand la jeune fille prononça « l’œil maléfique », les yeux de la dame s’écarquillèrent, elle eu à peine le temps de poser sa question que la dame horrifiée recula et claqua la porte. Hinary en avait trop vu à son goût, elle fit volte face, et malgré tout, retourna à l’église, frissonnante… Elle prit sa respiration, souffla pour se détendre, et ouvrit bien ses yeux se disant que, peut-être ce n’était pas du sang, mais autre chose de similaire – Alors elle trempa son index droit dedans, et goûta à peine, c’était bien du sang.  Effrayée, l’inconsciente recula brusquement sur une statue de taille moyenne, toucha avec son index l’œil sans pupille, qu’elle regarda fixement, les yeux écarquillés. Soudain, la statue prit des couleurs et une taille d’homme, elle prit vie ! L’œil Maléfique tua Hinary d’un regard ! La pauvre eut juste avant une conclusion: « La Liberté n’existe pas, c’est un mot, ressentit que dans les rêves des Hommes… ». L’être démoniaque dit avec un rire machiavélique « Merci !!!!!! ».

Le lendemain, le corps de Hinary fut retrouvé par la police.

   Combien de victimes y’aura-t-il encore ..?

 

 

Fin

 

 

Mercredi 4 mai 2011 à 20:45

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